Gorbatchev avait prévenu : il veut laisser les peuples libres, et refuse de soutenir tout régime se maintenant au pouvoir par la force. Ainsi durant l’été 1989, la Hongrie ouvre ses frontières avec l’Autriche. Le rideau de fer est levé pour la première fois dans le camp soviétique. 15000 est allemands rejoignent la RFA via la Hongrie et l’Autriche durant cet été 1989.
Les mouvements pacifiques et protestataires deviennent de plus en plus importants
2 jours après la commémoration du 7 octobre, 70000 défilent pacifiquement dans une tension palpable. L’armée se retire finalement à 18h30. Ne pouvant plus bénéficier ni de l’appui politique, ni du soutien militaire (Gorbatchev refuse d’envoyer les chars de l’armée rouge) de l’URSS, les portes de l’exil étant ouvertes en Hongrie, les autorités est-allemandes ne peuvent plus rien faire pour contenir la volonté populaire. Erich Honecker démissionne le 18 octobre. Egon Krenz, son successeur, a beau annoncé un changement ; c’est trop tard. Le 4 Novembre, 500 000 personnes défilent sur l’Alexanderplatz.
Le 9 novembre 1989, le porte-parole du SED Günter Schabowski annonce une « nouvelle réglementation des voyages », en déclarant que « la RDA ouvre la frontière ». Le soir même, à 23h, 20 000 personnes se pressent au point de contrôle de la Bornholmer Strasse. Une demi-heure plus tard, la barrière s’ouvre. Le mur est tombé.
Des centaines d’allemands de l’est traversent la frontière et entrent en RFA qu’ils n’avaient pas vue depuis presque 30 ans. Les scènes de liesse se succèdent. Cette soirée du 9 novembre : « le peuple allemand est le peuple le plus heureux de la terre